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Tu le sais : mais ton cœur, comme un dieu dans son Temple
Enivré de l’encens qui monte sous tes pieds
Du grandissant amas des maux inexpiés,
Hors des âges futurs superbement contemple
Ta gloire impérissable aux flots multipliés.

Je lis dans ton silence et ton dédain farouche,
O Shin-Akhé-Irib, impur incirconcis,
L’impénétrable paix des pensers endurcis ;
Et voici ce que dit, lorsque se tait ta bouche,
L’esprit d’orgueil qui siége entre tes deux sourcils :