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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE
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« Il s’est enfui par derrière. Il a remis à Larmonat une carte signée de vous, chef ! »

Mauléon protesta violemment :

« C’est un faux ! Je n’ai pas signé une seule carte ! Fais venir Larmonat !

Roubeau repartit comme une flèche.

— C’est un faux ! La signature n’est même pas imitée ! Il n’y a que Lupin pour avoir un culot pareil. Monte dans la chambre de l’Anglais… examine l’encrier, la plume, et s’il y a des cartes de l’hôtel. »

Roubaud repartit comme une flèche.

Cinq minutes plus tard il revenait :

« L’encrier est encore ouvert… le porte-plume n’est pas à sa place… il y a des cartes de l’hôtel…

— Donc, le faux a été commis à cet endroit, tandis que tu étais ficelé.

— Non. Je l’aurais vu. L’Anglais a mis ses souliers. Et puis ils se sont trottés.

— Mais ni l’un ni l’autre ne savaient qu’on enquêtait ?

— Peut-être.

— Par qui ?

— Quand je suis entré dans la chambre, il y avait quelqu’un avec l’Anglais… un type du Pérou…

— Marcos Avisto… Qu’est-il devenu, celui-là ? »

Nouvelle envolée de Roubeau.

« Personne, dit-il à son retour… La chambre est vide… trois chemises… un costume… des objets de toilette… une boîte de maquillage dont on vient de se servir et qui n’est même pas refermée. Le Péruvien a dû se grimer avant de filer.

« Un complice certainement, dit Mauléon. Ils étaient