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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE

— Non, je ne crois pas.

— Ouvrira-t-il sa porte ?

— Frappez deux fois, à trois reprises.

— Vous n’avez pas entre vous quelque signe de ralliement ?

— Non. Cette façon de frapper suffit. »

Comme il la quittait, elle le retint.

« Que dois-je faire ? Partir ?

— Ne bougez pas d’ici. Quand l’alerte sera terminée, d’ici une heure, je reviendrai et nous aviserons.

— Et si vous ne pouvez pas revenir ?

— Rendez-vous vendredi, square de la Tour Saint-Jacques. »

Il réfléchit, en murmurant :

« Voyons, tout est bien réglé ? Je ne laisse aucune place au hasard ? Allons-y. Et ne bougez pas d’ici, je vous en conjure. »

Il épia, dehors. Le couloir n’était plus désert, comme d’habitude. Il y avait des allées et venues qui marquaient le début de l’agitation dans l’hôtel.

Il attendit, puis se risqua.


Une première étape le mena devant la grille de l’ascenseur. Personne. Il courut jusqu’au numéro 337, et vivement frappa, selon le rythme convenu.

Un froissement de pas, à l’intérieur. La serrure fonctionna.

Il poussa le battant, vit Beamish, et lui dit ce qu’il avait dit à la jeune femme :

« L’hôtel est cerné par la police… On perquisitionne… »