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— Oh ! mon aimée, chère martyre d’amour, tu nous donnes le bonheur. C’est affreux, mais je l’aime mieux ainsi, tu es plus près de moi… je te comprends…

Ses mains flattaient la chair conquise. Elles se promenaient impérieusement sur ce champ de volupté, s’arrêtant où il leur plaisait, à l’aise auprès des charmes moins admirables et des courbes moins pures. Et il adorait surtout les seins alourdis. Sa bouche les baisait joyeusement l’un après l’autre. Et son baiser suivait en-dessous d’eux l’ombre légère qui les avilissait.

Mathilde pleurait, cependant…