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Et elle dit encore, avec un adorable sourire :

— El puis, vois-tu, j’aime ma prison ; toute ma vie est là, entre ces vieux, murs, tout mon bonheur. Je n’ai plus envie de marcher sur des routes, de voir des horizons, de sentir des fleurs vivantes. Tout cela me fait peur. Oh ! mon chéri, il n’y a pas au monde de paysage qui vaille pour moi les quelques arbres que j’aperçois de ma fenêtre et les reflets qui dorment sur l’eau de l’étang…