Page:Leblanc - Les Lèvres jointes, paru dans Le Journal et La Lanterne, 1897-1901.djvu/149

Cette page a été validée par deux contributeurs.

cha sur ses genoux, et elle lui jetait à la face comme des caresses un peu rageuses :

— Mais tu ne comprends donc pas que c’est toi mon petit enfant ?… tu ne comprends donc pas que si la femme est morte en moi avant d’être née, c’est que la mère est vivante… et que tu es mon fils, mon fils chéri, le fils de mes entrailles et de mon cœur ?

Et de ses mains adroites et tendres, elle câlinait le vieillard, comme elle eut pétri la chair grasse et savoureuse d’un petit enfant.