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D’ailleurs la présence de Daubrecq prouvait, avec plus de force encore, que tout dépendait maintenant de Vorenglade. Vorenglade possédait les lettres. Qui les aurait ? Daubrecq ? Lupin ? ou lui, Prasville ?

Lupin n’était pas là, et ne pouvait pas être là. Daubrecq n’était pas en mesure de combattre. Le dénouement ne faisait donc aucun doute : Prasville rentrerait en possession de ses lettres, et, par là même, échapperait aux menaces de Daubrecq et de Lupin et recouvrerait contre eux tous ses moyens d’action.

Le train arrivait.

Conformément aux ordres de Prasville, le commissaire de la gare avait donné l’ordre qu’on ne laissât passer personne sur le quai. Prasville s’avança donc seul, précédant un certain nombre de ses hommes que conduisait l’inspecteur principal Blanchon.

Le train stoppa.

Presque aussitôt Prasville aperçut, à la portière d’un compartiment de première classe situé vers le milieu, Vorenglade.

L’ancien député descendit, puis donna la main, pour l’aider à descendre, à un monsieur âgé qui voyageait avec lui.