ça Lupin, et il se soigne dans une retraite sûre. Peut-être aussi juge-t-il prudent de se soustraire, durant quelques semaines, aux pièges possibles de la police, de d’Albufex, de vous, de moi, de tous ses ennemis.
Il réfléchit et continua :
— À Mortepierre, que s’est-il passé depuis l’évasion ? On n’a parlé de rien dans le pays ?
— Non. Dès l’aube, la corde était retirée, ce qui prouve que Sébastiani et ses fils se sont aperçus, la nuit même, de la fuite de Daubrecq. Toute cette journée-là, Sébastiani fut absent.
— Oui, il aura prévenu le marquis. Et celui-ci, où est-il ?
— Chez lui. Et, d’après l’enquête de Grognard, là non plus, il n’y a rien de suspect.
— Est-on certain qu’il n’a pas pénétré dans l’hôtel du square Lamartine ?
— Aussi certain qu’on peut l’être.
— Daubrecq non plus ?
— Daubrecq non plus.
— Vous avez vu Prasville ?
— Prasville est en congé. Il voyage. Mais l’inspecteur principal Blanchon qu’il a chargé de cette affaire et les agents qui gardent l’hôtel affirment que, conformément aux ordres de Prasville, leur surveillance ne se relâche pas un instant, même la nuit ; que, à tour de rôle, l’un d’eux reste de faction dans le bureau, et, par conséquent, que personne n’a pu s’introduire.
— Donc, en principe, conclut Arsène Lupin, le bouchon de cristal se trouverait encore dans le bureau de Daubrecq ?
— S’il s’y trouvait avant la disparition de Daubrecq, il doit se trouver encore dans ce bureau.
— Et sur la table de travail…
— Sur sa table de travail ? Pourquoi dites-vous cela ?