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Midi, une plainte au Parquet.

Raoul d’Averny, lui, se promena autour de l’étang, puis, assis sur une borne, il acheva la lecture des journaux du matin.

L’un d’eux, informé évidemment par quelque reporter audacieux et habile, qui, la veille, caché on ne sait où, avait pu entendre et voir, l’un d’eux donnait tous les détails de l’instruction et relatait le troublant interrogatoire dirigé par Goussot contre Félicien Charles.

— Allez donc travailler dans ces conditions ! bougonna d’Averny avec mauvaise humeur.

Il regagna sa propriété, d’où il aperçut Félicien qui travaillait.

Rentrant chez lui, il traversa le vestibule, et passa dans cette petite pièce où il aimait réfléchir et rêvasser.

Une femme l’y attendait, sans chapeau, vêtue d’une robe très simple, avec un foulard rouge autour du cou — une inconnue, qui restait debout, montrant un magnifique visage tourmenté d’expressions diverses, où il y avait de la douleur, du désarroi, de la colère, de l’hostilité…

— Qui êtes-vous ?…

— La maîtresse de Simon Lorient.


V

Faustine Cortina et Simon Lorient


Cela fut dit d’un ton franchement agressif et comme si Raoul d’Averny eût été responsable des mésaventures de Simon Lorient.