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» Dans le désarroi de l’après-midi, au milieu des allées et venues, tu réussis à prendre le sac et à le cacher quelque part, dans le studio sans doute. Seulement, quelqu’un te voit le ramasser, Simon Lorient qui rôde au milieu des gens entrés aux Clématites, qui reste à t’épier du dehors, et qui, le soir, te suit, qui se jette sur toi. Vous vous battez à l’endroit même où on le découvre au matin, frappé de la blessure dont il devait mourir, tandis que toi, blessé également, tu peux tout juste t’éloigner. C’est ton deuxième crime de la journée.

— Au troisième, maintenant, plaisanta Jérôme.

— Celui-là, tu ne tardes pas à le préparer. Il s’agit d’éviter les soupçons en les dirigeant vers un autre. Vers qui ? Le hasard joue en ta faveur. Félicien a traversé l’étang en barque, pour me rejoindre et me consoler. Il est resté deux heures auprès de moi, et, quand il repart et qu’il aborde, quelqu’un le voit dans l’impasse et le reconnaît. C’est l’heure, approximativement, où tu sors des Clématites, suivi par Simon Lorient. On t’interroge à ce propos. Que réponds-tu ? « Mon agresseur a surgi de l’impasse. » Dès lors, l’enquête est aiguillée vers Félicien, lequel ne se défend pas, et ne veut pas