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L’ÉCLAT D’OBUS
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Ils refirent, à travers les ruines, le chemin qui conduisait au premier étage et le long des chambres démolies.

Dans la pièce que le major Hermann avait occupée, ils trouvèrent, sur le lit, le soldat Gériflour affaissé, couvert de sang, mort. Sur un des fauteuils gisait son camarade, mort également.

Autour des cadavres, aucun désordre, aucune trace de lutte. Les deux soldats avaient dû être tués pendant leur sommeil.

Quant à l’arme, Paul l’aperçut aussitôt. C’était un poignard dont le manche de bois portait les lettres H. E. R. M.