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ARSÈNE LUPIN


« On prétend que les plans du Sept-de-cœur, le sous-marin dont les expériences vont avoir lieu incessamment, ont été exécutés par des ingénieurs français. Ces ingénieurs, ayant sollicité en vain l’appui de leurs compatriotes, se seraient adressés ensuite, sans plus de succès, à l’Amirauté anglaise. Nous donnons ces nouvelles sous toute réserve. »

Je n’ose pas trop insister sur des faits de nature extrêmement délicate, et qui provoquèrent, on s’en souvient, une émotion si considérable. Cependant, puisque tout danger de complication est écarté, il me faut bien parler de l’article de l’Écho de France, qui fit alors tant de bruit, et qui jeta sur l’affaire du Sept de cœur, comme on l’appelait, quelques clartés… confuses.

Le voici, tel qu’il parut sous la signature de Salvator :


L’affaire du Sept-de-cœur. Un coin du voile soulevé.

« Nous serons brefs. Il y a dix ans, un jeune ingénieur des mines, Louis Lacombe, désireux de consacrer son temps et sa fortune aux études qu’il poursuivait, donna sa démission, et loua, au numéro 102 du boulevard Maillot, un petit hôtel qu’un comte italien avait fait récemment construire et décorer. Par l’intermédiaire de deux individus, les frères Varin, de Lausanne,