Page:Leblanc - Armelle et Claude, 1897.djvu/11

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ARMELLE ET CLAUDE


I

Dans ce milieu d’artistes et de littérateurs, la complicité de tous devait, dès la première entrevue et sans que nul n’y tâchât volontairement, rapprocher Armelle de Rhuis et Claude Landa. Tandis que chacun des invités, de par sa profession, se classait en quelqu’une des diverses catégories de l’art, ils n’avaient eux, à se réclamer que de leur titre de mondains. Claude n’avait jamais tenté de mettre en relief les réelles qualités de son intelligence et de son goût. Et Mlle de Rhuis, malgré ses allures indépendantes, ne se donnait pas des airs d’amateur en peuplant son atelier de chevalets et de toiles.