Page:Leblanc - 813, 1910.djvu/393

Cette page a été validée par deux contributeurs.
“813”
383

— Il y avait deux souterrains ?

— Oui, l’un conduisait au pavillon Hortense, l’autre s’amorçait sur le premier et s’ouvrait au-dessous du pavillon de Mme Kesselbach.

— Que voulait-on ?

— Enlever Mme Kesselbach.

— Les deux bonnes, Suzanne et Gertrude, étaient complices ?

— Oui.

— Où sont-elles ?

— À l’étranger.

— Et tes sept compagnons, ceux de la bande Altenheim ?

— Je les ai quittés. Eux, ils continuent.

— Où puis-je les retrouver ?

Dominique hésita. Lupin déplia deux billets de mille francs et dit :

— Tes scrupules t’honorent, Dominique. Il ne te reste plus qu’à t’asseoir dessus et à répondre.

Dominique répondit :

— Vous les retrouverez, 3, route de la Révolte, à Neuilly. L’un d’eux s’appelle le Brocanteur.

— Parfait. Et maintenant, le nom, le vrai nom d’Altenheim ? Tu le connais ?

— Oui. Ribeira.

— Dominique, ça va mal tourner. Ribeira n’était qu’un nom de guerre. Je te demande le vrai nom.

— Parbury.

— Autre nom de guerre.

Le maître d’hôtel hésitait. Lupin déplia trois billets de cent francs.

— Et puis zut ! s’écria l’homme. Après tout il est mort, n’est-ce pas ? et bien mort.