— Il y avait deux souterrains ?
— Oui, l’un conduisait au pavillon Hortense, l’autre s’amorçait sur le premier et s’ouvrait au-dessous du pavillon de Mme Kesselbach.
— Que voulait-on ?
— Enlever Mme Kesselbach.
— Les deux bonnes, Suzanne et Gertrude, étaient complices ?
— Oui.
— Où sont-elles ?
— À l’étranger.
— Et tes sept compagnons, ceux de la bande Altenheim ?
— Je les ai quittés. Eux, ils continuent.
— Où puis-je les retrouver ?
Dominique hésita. Lupin déplia deux billets de mille francs et dit :
— Tes scrupules t’honorent, Dominique. Il ne te reste plus qu’à t’asseoir dessus et à répondre.
Dominique répondit :
— Vous les retrouverez, 3, route de la Révolte, à Neuilly. L’un d’eux s’appelle le Brocanteur.
— Parfait. Et maintenant, le nom, le vrai nom d’Altenheim ? Tu le connais ?
— Oui. Ribeira.
— Dominique, ça va mal tourner. Ribeira n’était qu’un nom de guerre. Je te demande le vrai nom.
— Parbury.
— Autre nom de guerre.
Le maître d’hôtel hésitait. Lupin déplia trois billets de cent francs.
— Et puis zut ! s’écria l’homme. Après tout il est mort, n’est-ce pas ? et bien mort.