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Trois jours plus tard on lisait dans le Grand Journal :

« Le nom de l’ami dévoué auquel j’ai fait allusion m’a été livré. Il s’agit du grand-duc Hermann III, prince régnant (quoique dépossédé) du grand-duché de Deux-Ponts-Veldenz, et confident de Bismarck, dont il avait toute l’amitié.

« Une perquisition fut faite à son domicile par le comte de W… accompagné de douze hommes. Le résultat de cette perquisition fut négatif, mais la preuve n’en fut pas moins établie que le grand-duc était en possession des papiers.

« Où les avait-il cachés ? C’est une question que nul au monde, probablement, ne saurait résoudre à l’heure actuelle.

« Je demande vingt-quatre heures pour la résoudre.

« Signé : Arsène Lupin. »

De fait, vingt-quatre heures après, la note promise parut :

« Les fameuses lettres sont cachées dans le château féodal de Veldenz, chef-lieu du grand-duché de Deux-Ponts, château en partie dévasté au cours du XIXe siècle.

« À quel endroit exact ? Et que sont au juste ces lettres ? Tels sont les deux problèmes que je m’occupe à déchiffrer et dont j’exposerai la solution dans quatre jours.

« Signé : Arsène Lupin. »