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CHAPITRE X.
est aussi partout non borné supérieurement, il y a sur
des points où
, et puisque ces rapports sont aussi non bornés inférieurement, il y a des points où
et
.
Précisons ce résultat en nous reportant à la démonstration de notre premier théorème sur les nombres dérivés (p. 220). Nous avons remarqué alors que l’ensemble
des points
de
en lesquels on a
![{\displaystyle r[\mathrm {F} (x),x_{0},x_{0}+h]\leqq n}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/923fbc177bfcdacbc7acf2ddcd4b3d1b57c1d8a4)
,
quel que soit
positif, était un ensemble fermé. Dans l’hypothèse actuelle c’est un ensemble fermé non dense sur
, puisque, dans tout intervalle contenant des points de
, en certains de ces points
surpasse
pour certaines valeurs positives de
.
L’ensemble
des points en lesquels on a l’une ou l’autre des inégalités
![{\displaystyle r[\mathrm {F} (x),x_{0},x_{0}+h]\leqq n}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/923fbc177bfcdacbc7acf2ddcd4b3d1b57c1d8a4)
,
![{\displaystyle r[\mathrm {F} (x),x_{0},x_{0}+h]\geqq -n}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/ab6c79bff8630cf2be329fc01ac2a13c6f359d9e)
,
soit quel que soit
positif, soit quel que soit
négatif, étant la somme de quatre ensembles analogues à
, est fermé et non dense sur
.
Si l’on remarque que la somme des
est l’ensemble des points de
en lesquels l’un des quatre nombres dérivés est fini, la démonstration s’achève facilement.
ne peut être la somme des
partout non denses sur
(p. 203), donc il y a des points de
n’appartenant à aucun
; en ces points les quatre nombres dérivés de
sont infinis.
b. Admettons que, dans un intervalle que nous supposerons l’intervalle
lui-même, la plus petite limite de
, pour
tendant vers zéro, soit nulle. Il est clair que la variation totale négative de
est bornée, donc
est à variation bornée ; de plus, si l’on décompose
en son noyau absolument continu et sa fonction des singularités, celle-ci se réduit à sa propre variation positive

;
on a
