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taient les preuves scientifiques (tant cherchées par les penseurs de tous les temps) de l’existence de l’âme et de sa survivance au corps.

Ce fut aussi un crime de lèse-humanité, car cela permit au matérialisme néantiste de « couvrir la nature de ténèbres ».

Que de temps perdu ! quels efforts ne seront pas nécessaires pour effacer les erreurs partout répandues, filles du parti-pris persistant qui fait nier les faits les plus patents ! Comment rétablira-t-on les croyances faussées par une science fragmentaire ? Le mal est grande le chaos immense, et, cela, encore une fois, par le sectarisme de savants indignes de ce nom.

D’autres, depuis, ont essayé de faire entendre la voix de la raison et de la vérité, le Dr Gibier, notamment, qui a été brisé comme d’autres l’avaient été avant lui[1].

Qui reprendra les armes tombées de leurs mains ? Qui livrera l’assaut aux bastilles de la science officielle attardée, et pénétrera, drapeaux déployés, dans ces forteresses ténébreuses ? Quelle belle tâche pour un homme de cœur et de talent !

  1. Le Spiritisme (Fakirisme occidental). O. Doin, éditeur.