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femme et moi, quand elle nous fut confiée par son père.

Après nous avoir rendu une visite en Angleterre, il nous la laissa pendant six mois afin de lui permettre de se perfectionner dans la langue anglaise. Nous la perfectionnâmes surtout dans les raffinements érotiques, tandis qu’elle se perfectionnait dans la langue anglaise, car, quoique à peine âgée de seize ans, elle parlait couramment cinq langues, en plus de beaucoup de patois de l’Italie, qui étaient bien différents les uns des autres.

Son séjour parmi nous fut assez prolongé, car au moment où elle devait nous quitter, elle se trouva être enceinte de moi. En temps normal, elle accoucha d’une fille. Son père, qui vint la chercher après sa délivrance, laissa, sur les prières de ma femme, le cher petit être, fruit de mes jouissances avec la mère.

Nous n’avions pas d’enfant à nous et elle voulut l’adopter. Le comte qui, au fond du cœur, était ravi de la proposition, nous la confia. Il eut plus tard un fils de sa fille et sa petite-fille en même temps.

Il y a de longues années écoulées depuis, et ce fils, légalement adopté par le comte, hérita à la mort de celui-ci de son titre.

Nous nous visitâmes souvent mutuellement pendant ces longues années, pendant lesquelles visites le comte nous raconta beaucoup d’épisodes de sa vie amoureuse, pour lesquels je lui laisse la parole.