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déjeuner, car nous avions déjà un grand appétit. J’enfilai une robe de chambre et passai dans notre petit salon, je sonnai le garçon et lui ordonnai de tenir prêt le déjeuner immédiatement, de sorte que lorsque nous fûmes habillés, le déjeuner nous attendait tout chaud sur la table autour de laquelle nous nous assîmes pour lui faire honneur.

Nous passâmes plusieurs jours à visiter les merveilles de Paris.

J’avais entendu parler d’un bordel fameux, au numéro 60 de la rue de Richelieu, et d’un autre, tenu par madame Leriche, rue Saint-Marc, où se trouvaient des chambres d’où l’on pouvait voir par des petits trous ce qui se passait dans les chambres voisines.

Les femmes de madame Leriche avaient l’ordre d’amener les plus beaux hommes qu’elles pouvaient trouver dans les rues, de faire semblant d’avoir un caprice pour leur beauté et de n’être satisfaites que lorsqu’ils se mettaient entièrement nus comme elles-mêmes, du reste. Quand ils étaient tout à fait nus, elles leur caressaient la pine, valsaient avec eux autour de la chambre, ayant bien soin de s’arrêter en face des endroits où on pouvait les voir à travers les trous, caressant, maniant et montrant leurs pines raides aux voyeurs, et même se faisant foutre dans une position où tous les voyeurs pouvaient les voir et jouir de cette vue.

Le meilleur de la chose était l’inconscience de ces hommes qui ne savaient pas la raison de toutes