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dans les hôtels français et en général dans tous les hôtels du continent.

Ma chère femme était loin de se sentir très bien le lendemain matin, mais elle s’imagina que le voyage en chaise de poste jusqu’à Abbeville la remettrait tout à fait. Nous accomplîmes facilement le trajet entre le déjeuner et le dîner, et nous trouvâmes un excellent hôtel avec de la bonne cuisine et des vins excellents. Ma femme fut très contente du dîner et se trouva ensuite tout à fait bien. Nous dormîmes ensemble en rapprochant les deux lits à côté l’un de l’autre, mais je ne l’enfilai qu’une seule fois avant de nous endormir et seulement deux fois le lendemain matin.

Nous passâmes un jour à Abbeville, nous promenant dans ses rues calmes et visitant sa magnifique cathédrale. Le lendemain, nous allâmes en chaise de poste jusqu’à Amiens, le surlendemain à Beauvais où nous couchâmes et passâmes là le jour suivant, et enfin nous arrivâmes à Paris et descendîmes à l’hôtel Meurice, rue de Rivoli.

Nous avions télégraphié pour retenir un appartement au premier avec vue sur le jardin des Tuileries, en priant de tenir le dîner prêt pour une certaine heure. Nous arrivâmes juste à temps pour faire notre toilette et nous mettre à table en face du dîner délicieux. Dans notre chambre se trouvait, ainsi que nous l’avions commandé, un large lit où nous pouvions coucher tous les deux. Cet hôtel, où les Anglais ont l’habitude de descendre,