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politique) et retourna dans son pays, et nous n’eûmes plus son délicieux concours dans nos orgies cochonnes.

Le comte et moi nous nous rencontrâmes l’année suivante dans son château sur les montagnes du Piémont ; je raconterai à ce sujet plus tard et en détails tout ce qui s’y passa.

Ce fut une bien triste perte surtout pour la Egerton qui adorait le comte. Il avait été son premier amant et vraiment son initiateur aux véritables mystères de Vénus. On se rappellera que son mari était une de ces vieilles natures insensibles qui croient qu’il est seulement nécessaire de « pisser son foutre », comme dit Falstaff, aussi rapidement que possible et de laisser la pauvre femme juste suffisamment excitée pour désirer un véritable bon fouteur. Ce sont ces maris froids et insensés qui allument, sans parvenir à les satisfaire, les passions érotiques de leurs femmes et les amènent à soulager leurs passions lascives dans d’autres bras.

Oh ! combien de femmes, si elles avaient été foutues avec quelques égards en rapport avec leurs besoins naturels, n’auraient jamais commis ni adultère ni scandale !

Nombreuses sont les femmes qui m’ont ainsi parlé, avec les larmes aux yeux, de la froide manière d’agir de leurs maris qui ne les foutaient jamais que lorsqu’eux-mêmes en éprouvaient le besoin, se couchant sur elles sans jamais aucun préliminaire, tels que peloter ou embrasser : mon-