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Je souris à sa demande et lui fis la confession entière de toutes mes autres intrigues.

Elle ne fut pas contente de mes intimités avec les deux servantes, les nièces de mon ancienne propriétaire, pensant que c’était déroger de gratifier deux domestiques d’une pine que n’importe quelle lady serait heureuse de posséder, mais elle fut saisie par ma description des superbes formes et de l’incroyable lubricité de madame Nichols.

Cela l’excita énormément, surtout quand je lui dis qu’elle me rappelait ma chère Frankland par la beauté de son corps et son amour des jouissances.

On verra par la suite quelle intimité ce récit amena entre elle et madame Nichols. Sur ses instances inquisitoriales, j’avouai mon intrigue avec le comte, les Benson et Egerton. Cela excita sa luxure, comme je pus m’en apercevoir à la manière dont ses yeux brillèrent immédiatement, je la foutis délicieusement, et, quand elle se remit de l’extase finale, elle voulut savoir comment j’étais arrivé à une pareille intimité, mais je m’attendais à sa curiosité jalouse et j’étais prêt à la satisfaire. Je lui laissai croire qu’elles avaient passé tout l’hiver à Londres ; je lui dis que ma mère avait désiré que j’aille faire une visite aux Benson, de vieilles connaissances à elle, ce que j’avais fait. Madame Benson, ayant rapidement remarqué combien j’étais supérieurement monté, m’encouragea à lui faire la cour et il ne me restait pas grand’chose à apprendre après ce qui s’était passé