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après avoir passé par les délices divines du paradis, se relevant des plus délicieuses tombes où elles avaient été enterrées. Comme son charmant prédécesseur, elle était trop en chaleur et notre seconde jouissance fut encore, si c’est possible, supérieure à la première ; et dans tous les cas elle dura plus longtemps, car les précédents tirages sur nos pines paresseuses obligeaient un supplément de pompage pour obtenir encore du liquide, ce qui nous procurait un surcroît de plaisir en retardant le moment où nous devions arriver à la grande crise finale.

La Benson, bien plus ingouvernable que nous dans ses passions, avait déchargé six ou sept fois pendant ce second coup et elle tomba dans un anéantissement encore plus profond, si c’est possible, que la première fois et resta entièrement épuisée par l’entière satisfaction de sa rage de luxure pour un certain temps. Nous avions aussi tous deux besoin de repos, aussi nous nous levâmes.

Les deux chères créatures une fois debout éprouvèrent de suite la nécessité de se délivrer des deux cargaisons que nous avions logées dans leurs respectables derrières et disparurent quelques minutes.

Nous nous purifiâmes tous et nous lavâmes avec de l’eau glacée toutes nos parties pour les ranimer plus vite.

Nous nous assîmes alors pour prendre un rafraîchissement stimulant, buvant chacun au moins une bouteille de champagne, tout en parlant de choses