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mon oncle avait laissé à ma mère dix mille francs de rentes aussi longtemps qu’elle resterait veuve, mais à sa mort, le capital devrait être divisé entre mes deux sœurs. Il me donna à moi les immeubles, sous la tutelle de monsieur Nixon jusqu’à ma majorité, à la condition que je deviendrais homme de loi et entrerais comme avocat à Inner Temple ; de plus, une somme de douze mille cinq cents francs fut allouée pour nous tous, quoi qu’il advienne.

Monsieur Nixon nous annonçait que d’ici quinze jours il viendrait dans les environs et profiterait de l’occasion pour venir nous voir et arranger les affaires suivant les intentions de mon oncle. Il ajoutait que les revenus des immeubles étaient d’environ vingt-cinq mille francs par année et qu’en conséquence, je devais recevoir une éducation beaucoup plus sérieuse que celle qu’on se proposait auparavant. C’était une véritable chance.

Mon père nous avait laissé avec la maison environ quinze mille francs de rentes en propriétés, entièrement à ma mère, tant qu’elle resterait veuve et jusqu’à sa mort. Alors quatre mille cinq cents francs de rentes à chacune de mes sœurs et la maison pour moi.

J’étais maintenant l’héritier de trente-cinq mille francs de rentes, de deux maisons de campagne et d’une magnifique ferme attenante à la maison de mon oncle.

On peut facilement s’imaginer la joie de toute la famille lorsque nous nous trouvâmes aussi à l’aise, possédant un revenu plus que doublé. Nous