Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/263

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
262


aussi bien qu’Henry devaient tous deux l’ignorer.

Ceci étant convenu, comme la pâleur provenant de son évanouissement s’était tout à fait dissipée, nous reprîmes le chemin de la maison, nous, pressant tellement qu’Henry, qui était venu à notre rencontre, nous aperçut au moment où nous traversions le dernier champ et fut fort désappointé que nous fussions si près d’arriver, car nous apercevions déjà la villa. Il avait espéré nous rencontrer beaucoup plus loin, ce qui lui aurait permis de tirer un coup avec sa cousine avant de rentrer à la maison.

Ellen me pressa le bras ; je répondis que cela valait mieux ainsi, car une imprudence aurait pu réveiller les soupçons de sa mère et nous empêcher une nuit de bonheur, ce qui vaudrait beaucoup mieux que les champs.

Lorsque nous arrivâmes à la maison, maman trouva qu’Ellen paraissait fatiguée et lui conseilla de monter se reposer pendant une heure ou deux sur son lit ; nous dit aussi à nous deux, garçons, d’en faire autant, car elle avait un travail tout à fait particulier à s’occuper. Henry et moi devinâmes de suite ce qu’elle préméditait et nous nous retirâmes dans nos chambres respectives, moi pour attendre maman qui ne manqua pas de venir, lui pour l’épier et pour profiter de l’occasion pour rejoindre sa cousine.

Je me déshabillai rapidement et quand maman entra, je m’aperçus qu’elle s’était aussi dévêtue et qu’elle était nue sous sa robe de chambre, de