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comme elle était heureuse d’en avoir rencontré un dans le neveu du pasteur.

Mon oncle, ne sachant exactement quoi penser de cette lettre, consentit immédiatement. De là sa joie, en nous communiquant cette heureuse nouvelle, doublement heureuse pour moi, car j’en augurai la perte de ma prétendue virginité.

Chère maman était radieuse de bonheur et me mena de suite dans la chambre où elle se proposait de me faire coucher. Je remarquai que c’était dans un endroit écarté des autres pièces, d’un accès facile, mais où on ne serait pas dérangé par les allants et venants.

— Voilà, mon cher fils, car j’espère que maintenant vous m’appellerez toujours maman, l’endroit où, j’espère, vous vous trouverez confortablement, et vous ne serez pas effrayé de vous trouver un peu loin des autres dans cette partie de la maison, mais dans le cas où vous le seriez, avant de me mettre au lit, je viendrai voir si vous dormez bien, vous pouvez être tranquille.

Elle m’embrassa alors et m’étreignit très amoureusement, je lui répondis de la manière la plus affectueuse, mais aussi la plus innocente en apparence. Elle soupira en pensant, du moins je me l’imaginai, qu’elle ne pouvait pas en faire davantage pour le moment, puis elle me ramena vers Ellen et Henry.

L’après-midi, le dîner et la soirée se passèrent sans incidents dignes d’être rapportés, excepté que maman s’absenta souvent et parut très préoccupée ;