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empoigné à pleine main son petit vit furieusement bandé.

— Non, non, disait-il, vous n’échapperez pas à mes coups, c’est certain, et il cinglait de toutes ses forces les ravissantes fesses du jeune garçon.

— Oh ! oh ! monsieur ! Grâce ! grâce ! je n’en puis plus !

— Il faut le supporter, jeune vaurien ; je serai sans pitié jusqu’à ce que le sang coule de votre derrière pour vous punir du crime que vous avez audacieusement commis.

Les souffrances du pauvre garçon étaient telles qu’il faisait des bonds de bas en haut chaque fois qu’il sentait les coups lui cingler le derrière. Par ce mouvement, il frottait sa pine raide de haut en bas et de bas en haut dans la main du pasteur, qui s’en était emparé comme par hasard. L’effet était tel que le jeune homme ne savait pas si c’était du plaisir ou de la peine qu’il ressentait, car pendant que ses fesses étaient brûlantes, la chaleur se communiquait à la partie opposée que le pasteur serrait si délicieusement dans sa main caressante. Il grinçait des dents de plaisir et de souffrance, puis il cessa tout à coup de crier et tomba inerte et anéanti par l’excès de sensations qu’il ne pouvait définir.

Le pasteur n’avait pas cessé de le sermonner, revenant toujours aux beautés de sa jeune cousine et à la scène qui s’était passée sous la tonnelle. Il ne pensait qu’à elle, à sa ravissante petite fente rose déjà si couverte de poils courts, frisés et

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