Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/85

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 79 —


car elle ne se douta jamais de ma première initiation, ce qui la charmait beaucoup, sans compter mon énorme saucisson qu’elle était heureuse d’avoir à sa disposition et qui avait une si grande influence sur ses passions. Nous passâmes une nuit folle de jouissances, sans dormir une seule minute, sans compter mes débauches de l’après-midi ; mais telle est la puissance et la force de la nature dans un jeune homme de quinze ans bien constitué, que miss Aline fut obligée de me retenir plutôt que de me donner des excitements artificiels pour faire raidir ma pine. Je lui fis promettre de revenir la nuit suivante et de me faire connaître, ce qu’elle avait décidé.

Le lendemain, monsieur Vincent fut exact pour sa visite ; maman le reçut, ayant miss Aline à ses côtés, et après les compliments d’usage elle se leva et les pria de l’excuser car elle avait à remplir certains devoirs de maîtresse de maison. Miss Aline me raconta ensuite qu’aussitôt que maman eut quitté la chambre, monsieur Vincent se leva de son siège, et s’approchant d’elle, il lui dit d’une manière tout à fait comme