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cieuses. Je la laissai libre de me laisser ainsi aussi longtemps qu’elle voudrait ou de recommencer la délicieuse friction qui nous ferait faire encore une course furieuse pour finir comme d’habitude dans les extases si ravissantes de la crise finale.

Ce dernier coup fut double pour ma sœur ; elle s’évanouit tout à fait de plaisir quand ma décharge se mélangea avec la sienne. Elle déclara que c’était une mort de jouissance délicieuse qu’il était impossible de décrire. Elle se colla à moi, m’embrassant de la manière la plus enivrante, me disant combien je l’avais enfin rendue heureuse en lui enfilant entièrement ma pine dans son con. Cela valait la peine de souffrir vingt fois la souffrance première pour arriver à un résultat aussi ravissant.

Nous nous dirigeâmes vers le parterre de fleurs, de manière à ce qu’on nous vît jouer ensemble et à ne pas exciter les soupçons par notre absence constante, maintenant que nous n’étions que tous les deux ensemble.

Naturellement Marie savait ce que nous faisions et se doutait que j’initiais Elise tout à fait. Elle sourit et me serra la main