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d’instants après nous déposâmes tous les deux une offrande copieuse sur l’autel de Vénus. Elle tressaillit et trembla lorsqu’elle sentit couler dans elle la chaude liqueur et me serra de toute sa force sur sa poitrine.

Nous restâmes immobiles pendant au moins dix minutes, ma charmante institutrice évanouie de plaisir, donnant à ma pine ravie des pressions lascives, qui l’enflammèrent de suite de nouveaux désirs. Miss Aline elle-même était furieusement excitée et nous nous plongeâmes encore une fois dans le délicieux sentier de l’amour, pour finir, comme d’habitude, dans un évanouissement de passion satisfaite. Lorsque nous reprîmes nos sens, ma charmante maîtresse m’embrassa tendrement et me dit en levant les yeux au ciel :

— Oh ! mon cher enfant bien-aimé, tu m’as bien fait souffrir d’abord, mais après tu m’as procuré des joies célestes. Mais, mon Charles, il faut nous lever, car on pourrait nous découvrir. Nous avons par le fait couru un grand danger, car nous n’avions pas fermé la porte à clef.