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fût encore relativement molle. Je sentis une pression involontaire, au moment où elle fut tout à fait consciente de sa position. Elle jeta ses bras autour de mon cou, me donna un baiser des plus passionnés et se mit à sangloter et à pleurer comme si on lui avait brisé le cœur.

C’est une des choses les plus curieuses de ma nature que les pleurs des femmes ont le don d’exciter mes passions lubriques, et, quoique souffrant vraiment de la voir dans un tel état, je sentais ma pine se raidir d’une façon extraordinaire. J’essayai de la consoler par des paroles, mais elle sanglotait, sanglotait toujours.

Je pensais subitement qu’en recommençant à manœuvrer, cela pourrait changer ses sensations et je commençai mes vigoureux mouvements ; elle soupira profondément, mais je m’aperçus par les soubresauts nerveux de ses reins que les passions commençaient à être excitées.

J’en eus rapidement la preuve. Elle passa ses bras autour de ma taille, me serra contre elle et me dévora la bouche de baisers. La nature seconda ses mouvements et peu