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sa science habituelle, nous déchargeâmes rapidement tous deux avec toutes les voluptueuses jouissances de nos désirs satisfaits. Je ne voulus pas abandonner ma position, mais l’embrassant avec passion, je lui enfonçai ma langue dans la bouche pour l’empêcher de me faire des remontrances.

Le plaisir de la rencontrer après une séparation de deux mois, excitait mes passions au dernier degré, et sans presque prendre le temps de respirer, je commençai une deuxième course, mais avec plus de modération et prenant bien soin de faire participer aux jouissances que j’éprouvais moi-même. Elle jouit extraordinairement, et n’ayant plus la crainte d’être surprise, une fois que je l’eus informée de l’absence de toute ma famille, elle donna libre cours à l’ardeur de ses penchants amoureux, jouit longuement de cette délicieuse fouterie et déchargea en même temps que moi en poussant des cris de passion satisfaite. Je déconnai alors ; elle m’embrassa avec tendresse et me dit que j’étais toujours aussi fou et aussi polisson qu’auparavant, mais qu’elle m’aimait tellement qu’elle ne pou-