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berge un peu en dehors du village et située sur la route ; derrière les étables il y avait une toute petite maison composée au rez-de-chaussée d’un couloir et d’un salon, et au-dessus d’une chambre à coucher et d’un cabinet de toilette ; la porte donnait sur la colline et il n’y avait pas d’autre communication avec l’auberge que de passer derrière les étables et de faire le tour de la maison pour pouvoir y entrer.

La servante de l’auberge venait le matin lui apporter son déjeuner, composé de thé, d’œufs, de jambon, et quand il avait fini, elle emportait les restes, faisait la chambre, etc., etc. Il prenait ses repas avec les propriétaires de l’auberge dans la salle à manger. Aucune fenêtre ne dominait les siennes, il était suffisamment éloigné du village pour n’être observé par personne et encore moins par les habitants de l’auberge ; de sorte que de son appartement pris de la plage, il était presqu’aussi à l’abri des observations que si il avait habité dans une maison isolée des autres habitations par une grande distance. J’entre dans une description minutieuse de cette habita-