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D’ANTOINE WATERLO.


48. L’ânier.

2) On voit vers la gauche de certe estampe, un ruisseau qui du fond en droite ligne coule jusqu’au bord de la planche en avant. L’un de ses bords qui occupe le milieu de l’estampe, est haut, escarpé et tellement entrecoupé , qu’il semble consister en trois niasses rangées l’une derrière l’autre. Il est surmonté de plusieurs arbres dont le plus considérable et le plus avancé vers le spectateur se trouve tout-à-fait à l’escarpe du bord , ayant ses racines en partie découvertes. Au delà de ces arbres paroit un chemin conduisant en avant depuis le milieu jusqu’au bord droit de l’estampe. On y voit un homme qui fait marcher un àne chargé. Le long du chemin est un bois touffu qui remplit le fond de ce côté. L’autre bord du ruisseau est, comme le premier , raboteux et miné par l’eau en plusieurs endroits. On y apperçoit, vers le fond, différentes maisons rangées en largeur, au delà desquelles on distingue des montagnes plates dans le lointain. Quelques quartiers de rocher, et des troncs d’arbres sont répandus cà et la dans l’eau.