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CÉSAR.
Miséricorde ! qu’est-ce qu’il veut donc faire encore ?
LATUILE.
Air : un Page aimait la jeune Adèle.
Dans nos beaux jours c’te maisonnett’que j’aime,A vu souvent nos braves réunis…
Je l’ai bâtie, et j’l’abattrai moi-même…
Ell’ne doit pas abriter nos enne’mis…
Chez moi, l’on n’verra pas les fêtes,
D’ces étrangers qui nous forgent des fers…
Ici, l’on chanta nos conquêtes,
On n’y chant’ra pas nos revers…
CÉSAR, se mettant aux pieds de son oncle.
Mon oncle, j’embrasse vos genoux.
LATUILE.
Tu f’rais mieux de venir m’aider, allons, j’te donner l’exemple.
(Il s’approche du cabaret.)
CÉSAR, se relevant vivement.
Arrêtez, c’est trop fort, ce cabaret ici présent est l’av’nir de ma future… si vous portez dessus une main dévastatrice, je n’épous’rai pas votre fille.
LATUILE.
Ta parole…
CÉSAR, gravement.
D’honneur, la plus sacrée.
LATUILE.
Eh ! bien, tant mieux. (À Julien). Donne-moi un coup de main, mon gendre.
(Julien et les autres prennent des pioches et aident le père Latuile.)
JULIEN.
De tout mon cœur, beau-père.