Dans l’eau j’fais prendr’un bain.
Allons, mes enfants ; ferme ! il faut que tout y passe… le vin, l’eau de vie, le rhum, le parfait amour.
Ça fait horreur ! les ch’veux m’en dressent sur la tête.
Ah ! l’ennemi boirait mes liquides, nom d’un petit bonhomme, est-ce tout Julien ?
Oui, mon oncle, il n’y a plus rien à la cave.
Au tour du garde-manger, maintenant. (Les garçons apportent des mannes remplies de combustibles). Qui veut des jambons, des pâtés, des saucissons ?
Ciel !… il ne manquait plus que ça…
(Il s’arrache les cheveux, se donne des coups de poing dans la figure, etc.)
Prenez, mes enfants, et régalez-vous, avant que l’ennemi n’arrive ; je n’ai jamais rien donné de si bon cœur. (Il lance des comestibles en dehors). Profitez du bon marché… à vous, la mère Pitard, à vous, papa Gibelotte.
Mon père, vous pouvez être tranquille, il ne reste plus un comestible dans la maison.
Alors, au tour de la baraque.