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dessus de la cheminée ; ça fera une gaule pour abattre les noix.
CHARLOTTE.
Vous n’êtes pas blessé ?
LATUILE.
Pas l’moindrement ; nous avons pris à l’ennemi cinq chevaux et trois lances, et nous n’avons perdu… qu’mon bonnet d’coton. Ah ! ça, qu’est-ce que tu faisais donc là avec des pistolets ?
CHARLOTTE.
Mon père, je vous prenais pour des cosaques.
LATUILE.
Et tu voulais nous tuer ; embrasse-moi, t’es t’une brave fille, t’es t’une Jeanne d’Arc ! allons, les amis, à table et buvons.
CHŒUR.
Air de Rabelais.
Allons, buvons,Rions, chantons…
Nous avons battu l’ennemi !
Et s’il r’vient roder pas ici,
Nous le r’cevrons toujours ainsi,
Voilà (bis) les bourgeois de Clichy…
LATUILE, se levant.
Des brav’s rest’nt à la France,Amis, à leur santé…
À l’immortalité
D’ceux morts pour sa défense !
CHŒUR.
Allons, buvons, etc.
Scène XV
les mêmes, CÉSAR, accourant par le fond.
CÉSAR.
Grande nouvelle ! grande nouvelle !