Gorgés par lui de richesse et d’honneurs,
Sourds à la voix de la reconnaissance ;
Ils l’abandonn’t dans ses jours de malheur.
A l’étranger, ils veul’nt livrer la France,
Mais ces infâm’s qui vendent leur pays !
Plus tard, crois-en ma prophétie,
Seront chassés par ceux qu’ils ont trahis
Et méprisés par ceux qu’ils ont servis !
Les traîtres n’ont plus de patrie !
Scène IX
Au secours, au secours !… Ah, c’est vous, mon oncle, je tombe dans vos bras…
Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
Je dois être blessé, mutilé, défiguré… faites-moi respirer quelque chose de fort ; du vinaigre à l’estragon, de la moutarde.
Ah ça, nous diras-tu pourquoi ces cris, cette frayeur ?
Les cosaques, mon oncle.
Encore…
Toujours… ils étaient au moins quarante-trois, sans compter les chevaux, les monstres