jourd’hui ce n’est plus ça… je viens avec des confrères du faubourg Saint-Antoine donner un coup de main aux amis, et on verra si les brasseurs sont faignants.
Et moi, qui t’accusais…
Viens, mon pauvre Julien…
Ma colère s’efface,
Et mon cœur comprend l’tien…
Moque-toi de la mitraille
J’taim’rai comme autrefois,
Si tu r’viens d’la bataille
Avec un’jambe d’bois.
Merci, mon oncle… je tâcherai de bien me battre, et de rester au grand complet.
Ah ! ça, tu crois donc que les Parisiens se défendront.
Dam ! mon oncle, si on les secondait ; mais il y a du louche…
Que veux-tu dire ?
On parle de trahison… déjà les braves jeunes gens de l’École polytechnique qui se font tuer aux buttes St-Chaumont, ont reçu des cartouches de son, on dit que plusieurs chefs de l’armée parlent de capituler et de prononcer la déchéance de l’Empereur.
Les misérables !