garçon, tandis que votre protégé César n’est qu’un sournois, poltron et intéressé.
Scène VI
Place, place, voilà de quoi garnir la cantine…
Allons, dépêche-toi de partir.
Comment, mon oncle, vous y tenez absolument ; mais si je rencontre les cosaques ?
Il n’y a pas de risque qu’ils reviennent se frotter par ici !
Tenez, mon père, pour lui prouver qu’il n’y a pas de danger, si vous voulez, j’irai jusqu’au chemin de la révolte.
Voyez-vous la petite gaillarde, ne fais pas d’imprudence, au moins.
Ah ! bien ça va… nous jaserons, nous batifolerons, et, si l’ennemi se présente à nous, vous me… c’est-à-dire non, je vous défendrai. (Au garçon). Allons, aide-moi, Godeau. (Il met sur sa tête un panier de provisions). Tu nous accompagneras aussi, toi, Godeau, ça fait que nous serons en forces. (Fausse sortie). Ah ! dites donc, père Latuile, je fais une réflexion…
Qu’est-ce que c’est encore ?
Une réflexion politique. Si nous sommes conquis, nous ne serons plus français.