Pour que c’péril extrême
Bien loin de moi soit écarté,
Vous attest’rez vous-même
Mon invalidité.
Scène IV
Oui, mes amis, je vais vous envoyer à boire ; mais pour l’instant, mon bidon est à sec.
Ah ! mon Dieu, mon père, d’où venez-vous ?
Du feu !
De la cuisine ?
Eh non, imbécile ! du champ de bataille… de la plaine Saint-Denis.
Armé de ma barique pleine,
J’allais tranquill’ment dans la plaine…
D’nos brav’s réchauffer l’estomac
Par un coup de mon vieux cognac.
Quand tout à coup, au détour d’un chemin,
V’là qu’j’entends un houra ! je m’détourne et soudain
Je me vois entouré d’un escadron poudreux
de cosaques hideux !
Jugez de ma frayeur extrême,
J’allais fuir, quand à l’instant même,
Un feu d’p’loton bien nourri,
Vient déconcerter l’ennemi.
Viv’l’emp’reur ! à ce cri j’les r’connais