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le mécanisme du toucher

contacts de manière à leur communiquer une analogie avec les empreintes graduées, représentées par fig. 7, qui sont un indice caractéristique de la souplesse des mouvements d’attaque des doigts.

Nous revenons ici au fait démontré par Gratiolet, en vertu duquel l’immobilité du toucher atténue sa sensibilité, parce que nous ne discernons vraiment le caractère d’une surface qu’en la frôlant de façon à renouveler les impressions tactiles.

Fig. 5.
Fig. 6.
Fig. 7.

Dans ce renouvellement des impressions que se passe-t-il ?

L’orientation est produite par les papilles qui diversifient les sensations, et les lignes papillaires qui les unifient. La nature a disposé, sur chacune de nos pulpes, cet ensemble d’appareils dans les meilleures conditions possibles. Si par le frôlement d’une surface nous éveillons des sensations plus vives et plus justes que par l’attouchement simple, comment ne pas supposer que