Page:Le diable dans un bénitier et la métamorphose du gazetier Cuirassé en mouche, 1791.djvu/138

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Mais combien demandent ces marchands de libelles ? Ils ont parlé de 400 louis. – Fi donc, 400 louis ils n’auront rien. – En ce cas-là, je vous suis inutile, bonjour, Messieurs. – Eh ! attendez donc, il faut au moins voir la chose. – Déposons votre lettre et j’aboucherai, Monsieur, avec l’homme commis par l’auteur. M. de la F_e, en qui le dépositaire n’avait pas eu une confiance très–étendue, le croyait l’auteur du libelle et ne savait pas l’histoire de Jaquet ; mais on n’avait confiance en lui ni d’un côté ni de l’autre ; on fit des difficultés pour lui remettre l’extrait de la lettre, il s’était rendu suspect aux négociateurs. Il avait appris par voie indirecte que M_s avait composé un plan de police pour la ville de Londres, ce plan n’était qu’une copie de la police de Paris. Il écrivit dans le Courier de l’Europe trois ou quatre lettres assez fortes ; non seulement le Gazetier lui répondit par des platitudes sous