Page:Le diable dans un bénitier et la métamorphose du gazetier Cuirassé en mouche, 1791.djvu/131

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qu’on ne la connoissait pas, il se fit écrire par le premier venu, une lettre indifférente et la vendit comme écrite par Maurice. Le Barrigel court avec son excellente emplette chez le Pléni…, ils s’assoient ; après quatre heures de l’examen le plus sérieux, ils décident que l’écriture est du pauvre home que Morande avait voulu faire soupçonner et en rendent compte au Ministre. Peu de jours après celui qui l’avait écrite en fit des plaisanteries, elles revinrent à Maurice qui courut aussi-tôt chez Receveur : « Monsieur, lui dit-il, me connoissez-vous ? – Non, Monsieur, je n’ai pas cet honneur – Je suis Maurice, - Ah ! M. Maurice, bien flatté de vous voir, il y a longtemps que je vous connais de réputation – Et mon écriture la connoissez-vous ? – Oui, je crois en avoir ici. – Voulez-vous me la faire voir ? – Non, mais voulez-vous écrire vous-même