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qu'il m'avait destiné une de ses filles et demandé pour elle en mariage à mon père, quoique je n'eusse encore que seize ans. La demoiselle me plaisait assez et semblait prévoir combien je devais un jour fournir de pratiques à M. son père, le mien de consentir à ce mariage. Il disait que la fille d'un bourreau avait apporté en en venant au monde quelque chose qui faisait en quelque sorte tache, que M. son père était trop connu dans le quartier et que cela pourrait faire parler le cousin l'épicier et la commerce la marchande de choux que les Receveur avoient toujours été honnêtes et qu'on remercierait M. Samson de l'honneur qu'il voulait bien nous faire. On chargea de la réponse Champion, huissier à verge et intime ami de l'une et l'autre maison. Il fut trouver M. Samson comme il venait d'expédier deux jeunes drôles qu'avoient l'air de devoir vivre encore cent ans. Il avait