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LE DERNIER

bre de têtes couronnées ; et les princes qui tenaient leur droit de l’élection parvenaient plus ou moins vite à le rendre héréditaire. Le plus remarquable de ces ravisseurs était un roi français qui empoisonnait ses feudataires, ou les faisait mourir sur l’échafaud, et que le hasard délivrait du plus puissant de tous, auquel il avait eu lui-même l’imprudence de se livrer.

« Un nouveau royaume de France, me dit St.-Jean, « commencera avec ce prince, mauvais fils, mauvais frère, mauvais époux, mauvais père ; et pourtant réputé grand roi, parce qu’il aura donné à ses pareils des leçons de tyrannie. On lui attribuera une grande habileté pour avoir recueilli les fruits du temps et s’être montré impunément le plus méchant homme de son siècle. »

« Le saint révélateur me fit observer, dans un atelier des bords du Rhin, trois ouvriers occupés à réunir sur une planche des caractères mobiles qui mouillés d’en-