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LE DERNIER

des cloches, des battemens de mains, et des chants d’alégresse que font entendre les chapelains en langue latine, et les bons hommes en langue vulgaire.

Le lendemain, le comte de Foix dit à Trencavel : « C’est à vous de poursuivre la conquête de vos états ; il vous restera peu à faire. En attendant que vous ayez pu réunir vos vassaux, je vous laisse une partie de mes chevaliers sous la conduite de Raimbaud. Soyez prompt comme l’éclair, montrez-vous partout, rien ne vous résistera Pour moi, je vais achever de purger nos montagnes, et chercher à Mirepoix ce maréchal des Montfort qui se flatte envain de prendre racine dans nos terres(4)

Le comte de Foix fit prendre à son armée la route de Monréal et de Fanjeaux. Les cathares le suivirent en louant le Seigneur de ce qu’il leur était accordé de revoir leurs foyers.

Trencavel, livré à lui-même et aux conseils de Raimbaud, lui parla d’abord de