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NOTES DU LIVRE DIX-SEPTIÈME.

Quant à leur origine orientale, on voit dans l’histoire d’Anne Comnène, ces gazares, cathares, bulgares ou bogomiles, qui ne faisaient aucune estime du corps et du sang consacrés, accusés aussi par cette princesse de réduire en fantôme l’incarnation de J.-C., et d’enseigner des impuretés que la pudeur de son sexe ne lui permettait pas de répéter.

Id. ibid., §. 133.

St.-Bernard parle ainsi des impuretés attribuées aux albigeois : on dit qu’ils font en secret des choses honteuses. On dit, ajoute Bossuet, c’est qu’il ne les savait pas encore avec certitude, et c’est pourquoi il n’ose en parler positivement ; ceux qui les ont sues en ont parlé : mais cette distinction de St.-Bernard nous fait voir combien est certain ce qu’il leur objecte.

Id. ibid., §. 67.

Quelle logique ? bon Dieu ! et quelle charité ? Raison, probité, génie, il suffit d’une prévention fanatique pour étouffer tout cela.

(17) St.-Augustin et Bossuet, variat., l. 11, §. 22.

(18) Les vaudois n’accordaient d’abord aux laïques purs que la prédication, puis ils leur conférèrent le droit d’ordonner et de consacrer. On a vu, dit un de leurs historiens (Pylicdorf),