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NOTES

bourg de cette ville, et une autre confrérie fut instituée. L’une était vêtue de blanc, l’autre de noir ; chacune avait ses étendards, ses chevaux, ses soldats, et elles se combattaient fréquemment dans les rues.

Guillaume de Puylaurent, Chron. ch. 15.

(9) Guill. de Puylaurent, ch. 33, et Hist. de Langued., t. 3, p. 314.

(10) Cet évènement est rapporté dans les annales de la ville de Toulouse par Lafaille ; mais il est de l’année 1275.

Voyez ces annales, t. 1, p. 6.

Marca, écrivain et archevêque du dix-septième siècle, dit, dans son histoire du Béarn, qu’on brûla de son temps plusieurs individus qui étaient les restes des Manichéens et Albigeois, et pratiquaient les mêmes abominations imputées à cette femme, dont-il nous a conservé le nom. Elle s’appelait Angèle. C’est une chose notable que, pendant cinq cents ans, le démon ait eu un commerce charnel avec des femmes de Toulouse. Et pourtant l’historien de ces faits, ce même Marca qui avait été archevêque de Toulouse, et mourut archevêque de Paris, était l’un des hommes les plus éclairés de son temps.