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LE DERNIER

Nous déclarons donc reconnaître dans ce faux pontife, non le pasteur du troupeau chrétien, mais le loup dévorant qui en fait sa proie, et dans sa prétendue église, non l’épouse de J.-C., mais une église de troubles, endoctrinée par satan, et cette Babylone que St.-Jean dans l’apocalypse qualifie de mère de fornication et d’abomination, enivrée du sang des saints et des martyrs(12), Nous offrons de prouver par la parole des Écritures, que la hiérarchie, la police, établies par cette église, sont en contradiction avec les préceptes de J.-C., et que les cérémonies actuelles de la messe n’ont été prescrites ni par ce divin maître, ni par ses apôtres. Nous ne craignons pas d’ajouter que le purgatoire est un songe suggéré aux chapelains par la cupidité, que les vœux sont des fictions humaines, et le monachisme un foyer d’infection ; que les ordres sont le caractère de la bête ; que les dédicaces des temples, les anniversaires des morts, les bénédictions,